- DOCUMENTS - |
CARTE & DISTANCES |
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Départ de Trois-Rivières :
2 837 miles anglais
Arrivée à La Nouvelle-Orléans : |
MADELEINE DE VERCHÈRES |
«Quand sont apparues les lumières de Verchères, un
gros village avec une place et des lampadaires, un quai de pierre équipé d'une
échelle de fer, nous avons dû nous secouer pour émerger, accueillis par une
statue de bonze. C'était Madeleine de Verchères, l'héroïne du haut
Saint-Laurent, longue robe de peau et bottes de trappeur, fusil au poing,
chapeauté à la mousquetaire. |
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LES GRANDS EXPLORATEURS DE |
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SAMUEL DE CHAMPLAIN (1567-1635) |
Louis de Buade, |
PIERRE-ESPRIT RADISSON
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Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de LA VÉRENDRYE au lac des Bois (1685-1749) |
Monument Vérendrye à Fort Pierre, Dakota du sud |
Adam DOLLARD DES ORMEAUX
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Pierre LE MOYNE D'IBERVILLE (1661-1706) |
RENÉ-ROBERT CAVELIER DE
LA SALLE (1643-1687) |
MARQUETTE (1637-1675) - JOLIET (1645-1700) |
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«Si l'on se place du point de vue français, le grand homme de la Louisiane, c'est Cavlier de La Salle. La Louisiane du roi de France, distincte du Canada, s'étendait de Mackinac aux bouches du Mississipi, des Grands Lacs jusqu'aux Rocheuses et aux sources du Missouri, de l'Ohio à l'Arkansas, soit tout ou partie d'une vingtaine des futurs États des États-unis. Elle était sortie tout entière de son formidable rêve. C'est lui qui l'a explorée, qui en a jeté les bases, dessiné les contours, lui seul qui a entrevu la richesse et la puissance qu'engendreraient plus tard ces immensités. Cavelier de La Salle agissait au nom de la France. Il était |
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Simon-François DAUMONT DE SAINT-LUSSON |
«Au mois de juin de l'année 1671, Daumont
de Saint-Lusson, officier du roi, accompagné seulement de quinze Français, avait
pris possession, au Sault-Sainte-Marie, de ce carrefour stratégique où les trois
plus grands lacs américains, le Huron, le Michigan et le lac Supérieur, se
rejoignent et communiquent par un réseau de passes et de détroits. C'était une
véritable scène de l'Iliade. Des prêtres, des coureurs des bois, des
centaines de sauvages bigarrés et parés à la mode des forêts, accourus en canots
de touts les points cardinaux. Tous avaient formé le cercle autour de
Saint-Lusson flanqué de quatre Robes noires et du guide et coureur de bois Louis
Joliet. Marquette n'était pas encore arrivé. Comme au Fort Frontenac, les
Français ont planté une croix et un poteau écussonné aux armes du roi de France.
Après l'Exaudiat et le Vexilla Regis entonnés par les quatre
jésuites, Saint-Lusson, théâtralement, a salué de l'épée, puis il a arraché une
motte gazonnée qu'il a brandie comme un trophée. Il a ensuite parlé longuement.
Peut-être les forêts alentour ont-elles conservé quelque temps les vibrations de
sa voix, mais le texte de son discours, c'est dans les Relations des
jésuites qu'on le trouve : |
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Au matin du 10 décembre, en vue du pont suspendu Huey P. Long, après une heure de navigation dans le brouillard - on serrait les fesses à chaque coup de sirène -, le vent de sud-est s'est déchaîné. On voyait clair mais on n'avançait plus. A bord de la vedette de la Coast Guard, venue à notre rencontre, avaient pris place le consul général de France, l'état-major des sea scouts, la presse, etc. Le capitaine nous a proposé une remorque. L'équipage préparait déjà les haussières. Refus offusqué. On a terminé à genoux! En position de combat! A genoux dans les canots, comme à Trois-Rivières, quand nous n'arrivions même pas à décoller du quai. Mais on n'était plus des mangeurs de lard, des engagés à leur premier contrat, on était de vieux canotiers. Ce wharf-là, où se tenaient la fanfare, les majorettes, la police, toute la collection, on se l'est fait à l'arraché, en beauté! |
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