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- CLIN D'OEIL... -

LE SOUVENIR DE L'AMÉRIQUE FRANÇAISE
DANS LES VOITURES AMÉRICAINES...

Pontiac, chef de la nation des Outaouais François de Lamothe Cadillac

Au fort de Chartres, les sachems des tribus se succédaient. Puisqu'on allait les abandonner, qu'on leur donne au moins des fusils, de la poudre, des balles, tout ce que n'emporterait pas l'armée française. Le traité de Paris l'interdisait. M. de Saint-Ange dut se montrer inflexible. Ce fut sa croix. Il blêmit mais ne put rien répondre quand le chef de la nation des Outaouais, Pontiac, notre plus loyal allié, lui déclara lors d'une sorte de cérémonie d'adieux : «Mon père le roi de France m'a fait français. Je mourrai français.» Il tint parole. C'est coiffé du bicorne galonné d'argent des officiers des compagnies de la Marine qu'il partit en guerre à la tête d'un coalition indienne contre les régiments du général Campbell qui relevaient l'une après l'autre les garnisons françaises des forts. Les Anglais le firent assassiner. La répression fut féroce. L'Amérique l'a salué tardivement... en donnant son nom à une marque d'automobile. Une manière de Légion d'Honneur à titre posthume dont bénéficièrent également François de Lamothe Cadillac - une voiture chic et ruineuse -, commandant du poste de Mackinac dans les années 1690 et fondateur de la ville de Détroit, et Robert Cavelier de La Salle à qui échut pour solde tout compte la dédicace d'une gigantesque et spectaculaire limousine de gangster, la La Salle, qui n'est plus fabriquée depuis la guerre et que s'arrachent les collectionneurs...

Pontiac, 1959
Cadillac, 1949
LaSalle des années 20

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