Issue de la branche balte des Pikkendorff et établie en Angleterre depuis le milieu du VIIIe siècle, elle donna à la Royal Navy au moins un amiral par génération.
                 En 1905, le capitaine de vaisseau James-Octavio Pikkendorff figurait au premier rang du tableau de promotion lorsque l'Amirauté lui fit comprendre que s'il voulait être nommé contre-amiral et suivre ainsi le cours normal de sa carrière, comme son père et son grand-père, il lui était indispensable de faire oublier ses origines germanique et d'angliciser son nom afin de ne pas hérisser l'opinion publique britannique exaspérée par l'orgueil impérial allemand. A l'exemple des Battenberg qui changèrent leur nom en Montbatten, il n'hésita pas une seconde. C'est ainsi que les Pikkendorff anglais devinrent Pikkendoe.

           LORD JAMES-OCTAVIO PIKKENDOE, AMIRAL ( 1860 - 1924 )
Membre, du Royal Yacht Squadron, propriétaire de la goélette Valkyrie, il accueillit à son bord en 1910, aux régates de Cowes et de Kiel, sa nièce Elena de Pikkendorff (voir branche française des Pikkendorff). Vice-amiral en 1913, commandant l'escadre dreadnoughts à la bataille du Jutland le 31 mai 1916, sa marque à bord du Princess Royal, il fut directement opposé à son cousin l'amiral Lothar von Pikkendorff, commandant la division des croiseurs lourds, à bord du Lutzöw. (Voir branche prussienne des Pikkendorff). Leur duel au 450 de marine est resté célèbre dans la Navy.
                       (
Hurrah Zara!, pages 140, 178 et 179 et 189 à 199 )

Son beau-frère, époux de sa soeur Mary :

           LORD SAINT-JOHN, VICE-AMIRAL ( 1863 - 1915 )
Commandant la IIe division de torpilleurs d'escadre. Présent au dîner qui rassembla à bord du croiseur Audacious, en juilet 1914, à la veille de la déclaration de guerre, autour de James-Octavio et d'Elena de Pikkendorff, tous les officiers de marine de la famile participant aux fêtes de Kiel, von Pikkendorff et Pikkendoe. Il trouva la mort en 1915, à la bataille du Dogger Bank, pulvérisé sur sa passerelle par un coup au but du Blücher.
                       (
Hurrah Zara!, pages 198 et 189 à 191 )

Son neveu :

           DAVID PIKKENDOE ( 1889 - 1915 )
Enseigne de vaisseau, officier de pavillons de l'amiral Warrender. Grand amateur d'histoires de combats navals et de corsaires, il dut se contenter du commandement du mouilleur de mines 127. Torpillé au large de Scapa Flow, il mourut dans l'eau glacée sans avoir vu un ennemi..
                       (
Hurrah Zara!, pages 191, 198 et 230 )

           LADY ZARA PIKKENDOE ( 1902 - 1977 ? )
                 Fille de l'amiral lord James-Octavio Pikkendoe.

A dix-huit ans, en 1920, elle traversa toute la Mongolie pour rejoindre le baron Ungern von Sternberg qui commandait un parti de Mongols et de Russes blancs, à Ourga, face à la cavalerie rouge, et qui devint son amant si l'on en croit Ossendowski (Bêtes, hommes et dieux, 1924).Elle participa aux derniers combats d'Ourga à la tête d'un peloton de trois automitrailleuses Rolls Royce qu'elle avait achetées en Angleterre, servies par des mercenaires lettons à sa solde. On perd sa trace au 9, Grosvenor Square, à Londre, où elle résida jusqu'en 1977.
(
Hurrah Zara!, pages 267, 268 et 308 à 310)

Ungern von Sternberg


           CHARLES-OCTAVIO PIKKENDOE ( 1947 - 1967 )
Mort en 1967, à vingt ans, dans les rangs du First Rhodesian Riffle, en défendant une ferme de colons blancs assiégée par les rebelles de Joshua Nkomo.
                       (
Hurrah Zara!, page 288 )
 

 

 
 

 
Introduction
Index des noms cités
ZARA
LES ARMOIRIES

BRANCHE DES PIKKENDORFF D'ALTHEIM-NEUFRA

BRANCHE PRUSSIENNE DES PIKKENDORFF

BRANCHE VALDUZIENNE & BALTE DES PIKKENDORFF

CONFINS SEPTENTRIONAUX NON IDENTIFIÉS

CONFINS CHILIENS

BRANCHE FRANÇAISE DES PIKKENDORFF

 
 

 

 

 

 

Adiós, Tierra del Fuego - Albin Michel, 2001

L'Anneau du Pêcheur - Albin Michel, 1995

Antibes, l'Eden retrouvé - La Table Ronde, 2001
  Anthologie sous la direction de Pierre Joannon

Hurrah Zara ! - Albin Michel, 1998

L'Île Bleue - Robert Laffont, 1998

Le Jeu du Roi - Robert Laffont, 1976

Moi, Antoine de Tounens, Roi de Patagonie - Albin Michel, 1981

Les Royaumes de Borée - Albin Michel, 1981

Sept Cavaliers Quittèrent la Ville au Crépuscule par la Porte de l'Ouest qui n'était plus Gardée - Robert Laffont, 1993

Septentrion - Robert Laffont, 1979

Sire - De Fallois, 1991

 

 
 
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